Le papier d'E. Favre dans 24 Heures est bien
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Message posté par Guy le 18.07.2018 à 10:07:48
Réponse au message Torrey Mitchell, suite !, posté par Overath le 17.07.2018 à 16:02:58
Assez rassurant. Reste à savoir si les journalistes québécois savent vraiment ce dont a besoin une équipe de LNA.
Mais alors pourquoi Mitchell a-t-il si peu marqué en NHL (20 buts lors des quatre dernières saisons régulières)? «Parce que ce n’était pas son rôle, explique François Gagnon.
P'tain, j'espère que quelque d'attentif va penser à lui dire qu'ici c'est le cas. Rendez vous compte si on arrivait en fin de saison et qu'on se rende compte que personne ne lui a expliqué que ça serait quand même mieux qu'il en plante quelques uns...
Guy 4.0
Torrey Mitchell devrait s’éclater au LHC
Hockey sur glace Selon les experts québécois, le nouvel attaquant des Lions
est un renfort de choix
Quand on a appris que Torrey Mitchell (33 ans) s’était entendu pour un an avec le Lausanne HC, on s’est remémoré cette scène de novembre 2017. Dans le vestiaire du Centre Bell, alors que le Canadien de Montréal vient d’essuyer un nouveau revers, les mines laissent penser qu’un festival de la grimace y est organisé. Comme s’ils avaient décidé de réserver l’exclusivité de leur sourire à leur brosse à dents, les joueurs défilent devant les micros et face aux caméras avec des airs de chiens battus qui n’ont même plus la force d’aboyer. L’exception: Torrey Mitchell. En français (et il le parle très bien), il affronte la critique avec aplomb et défend la performance de son équipe.
L’attaquant, qui a ralenti au fil des ans et dont le profil ne cadre plus avec les exigences de la NHL d’aujourd’hui, sera échangé quelques jours plus tard aux Kings de Los Angeles contre un choix de repêchage. Mais la séquence traduit ce qu’il est. «Un vrai joueur d’équipe», résume François Gagnon, qui suit la saison du Canadien pour le «Réseau des sports». «Un coéquipier exceptionnel, un gars intelligent issu d’une bonne famille», ajoute Jean-Charles Lajoie, journaliste expert de la station de radio «91.9 Sports». «Partout où il est passé, il a été adoré par ses coéquipiers», note Dany Dubé, l’entraîneur devenu analyste au «98.5 FM» et au «Réseau des sports».
Mais un charmant coéquipier fera-t-il un joueur dominant en National League? Souvent cantonné dans un rôle de soutien, à l’aile ou au centre du troisième bloc en NHL, Mitchell a-t-il les atours pour assumer des tâches plus offensives en Suisse? «Aucun doute là-dessus, estime Dany Dubé. Il n’est pas bien grand et il va profiter de l’espace des grandes patinoires suisses. Il n’a peut-être pas les qualités d’un premier centre, mais il va gagner des tas d’engagements et être précieux en supériorité et en infériorité numériques.»
«Chez vous, il va exceller»
François Gagnon abonde dans le même sens, et insiste sur le sens du sacrifice de Mitchell: «Soyez sûrs qu’il va se présenter tous les soirs.» Qu’il n’en gardera jamais sous les patins, donc. «J’irais même plus loin, reprend Jean-Charles Lajoie: chez nous il était un «bottom 6». Mais chez vous, il va exceller: ses habiletés offensives sont indéniables.»
Mais alors pourquoi Mitchell a-t-il si peu marqué en NHL (20 buts lors des quatre dernières saisons régulières)? «Parce que ce n’était pas son rôle, explique François Gagnon. Une fois, lors de la saison 2014-2015, il a inscrit quatre ou cinq goals en très peu de matches. C’était une anomalie…» Emmanuel Favre
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